Introduction
Les principales sources de financement
Comment choisir et obtenir le bon financement ?
Bien financer pour mieux réussir
Conclusion
Le financement est un élément crucial lors de la création d'une entreprise. En effet, sans ressources financières suffisantes, il est impossible de concrétiser son projet entrepreneurial et de le développer. Face à ce constat, il est primordial pour tout porteur de projet de bien comprendre les différentes options de financement qui s'offrent à lui. Fort de son expertise et de son expérience auprès des entrepreneurs d'Île-de-France, le cabinet Audit&co vous guide dans ce choix stratégique.
Les pouvoirs publics proposent de nombreux dispositifs pour soutenir la création d'entreprise. Parmi eux, le prêt d'honneur permet d'obtenir jusqu'à 50 000€ à taux zéro, remboursables sur 5 ans maximum (son obtention nécessite en moyenne 2 mois de procédure et 2 passages en comité). L'ACRE (Aide aux Créateurs et Repreneurs d'Entreprise) offre quant à elle une réduction de 50% des charges sociales durant la première année d'activité.
Au niveau régional, des subventions à l'innovation peuvent financer jusqu'à 50% des dépenses de R&D, dans la limite de 100 000€ (les dossiers requièrent 3 devis comparatifs pour chaque investissement prévu). Le statut JEI (Jeune Entreprise Innovante) permet aussi une exonération d'impôts sur les bénéfices pendant 8 ans pour les entreprises à fort potentiel technologique.
Enfin, les garanties Bpifrance peuvent couvrir de 50% à 70% du montant des prêts bancaires, moyennant un coût de 0,7% du montant garanti. Un levier intéressant pour rassurer les banques et faciliter l'obtention de financements complémentaires.
À noter : les délais d'instruction des aides publiques sont souvent plus longs que pour les autres financements. Il faut par exemple compter en moyenne 2 mois de procédure et 2 passages en comité pour décrocher un prêt d'honneur. Il est donc important d'anticiper ces délais dans son plan de financement.
Le prêt bancaire classique reste la première source de financement des entreprises. Il nécessite en moyenne 20% d'apport personnel et un dossier solide pour convaincre les banquiers (l'intervention d'un expert-comptable augmente de 80% les chances d'obtention selon l'Ordre des Experts-Comptables).
Pour les TPE et PME, le Dispositif Crédit 200K€ permet d'emprunter jusqu'à 200 000€ avec une procédure dématérialisée, en étant accompagné par un expert-comptable. Un gain de temps et de crédibilité précieux.
Le crédit-bail est une autre option intéressante, en particulier pour financer du matériel. Il permet un financement à 100% sans apport initial, sur une durée maximale de 15 ans pour l'immobilier. En contrepartie, il faut présenter 2 années de bilans positifs pour y accéder.
Conseil : pour maximiser ses chances d'obtention d'un prêt bancaire, il est recommandé de ne pas solliciter plus de 3 banques en parallèle. Au-delà, les banquiers peuvent douter de votre crédibilité et se montrer plus réticents à vous suivre.
Le crowdfunding connaît un essor important ces dernières années. En 2023, 1,8 milliard d'euros ont ainsi été collectés en France via ce canal. Les plateformes prélèvent des commissions de 5% à 8% sur les montants levés. En equity, le ticket moyen atteint 500K€ pour une dilution du capital de 10% à 25%.
Les business angels, eux, investissent en moyenne de 50 000€ à 500 000€ par projet. Ils exigent généralement un siège au conseil d'administration et un reporting mensuel. Mais leur accompagnement permet à 70% des startups financées de survivre au-delà de 5 ans.
Enfin, les prêts participatifs offrent des taux moyens de 4% à 8% selon la maturité de l'entreprise. Ils sont limités à 7 ans maximum avec un différé d'amortissement de 2 ans. Une solution de quasi fonds propres appréciée pour son effet de levier.
Exemple : la startup Datax a réalisé une campagne de crowdfunding en equity en 2022 sur la plateforme Wiseed. En fixant un ticket minimum de 5000€, elle a réussi à lever 700 000€ auprès de 63 investisseurs, avec une commission de 7% prélevée par la plateforme. Le fondateur a du céder 18% du capital mais a pu conserver le contrôle de sa société et bénéficier de l'accompagnement des investisseurs.
La première étape consiste à analyser précisément ses besoins financiers. Combien faut-il pour lancer l'activité ? Pour combien de temps ? Quelles sont les dépenses prioritaires ? Autant de questions à se poser pour estimer le montant et la durée du financement nécessaire.
Il faut ensuite comparer les avantages et inconvénients de chaque solution en fonction de sa situation. Quel est l'impact sur la trésorerie, l'autonomie de gestion, les garanties à fournir ? Un prêt bancaire sera par exemple plus approprié pour financer du BFR qu'une levée de fonds.
Enfin, il est souvent judicieux de combiner plusieurs sources pour équilibrer le plan de financement. Par exemple, un prêt d'honneur et un emprunt bancaire adossés à une garantie Bpifrance. Ou une campagne de crowdfunding complétée par des aides publiques.
Pour convaincre des financeurs, un solide business plan est indispensable. Il doit inclure un prévisionnel mensuel sur 12 mois et annuel sur 3 ans, un plan de trésorerie détaillé et une stratégie marketing chiffrée. Autant d'éléments qui démontrent le sérieux et la viabilité du projet.
Le prévisionnel financier est particulièrement scruté. Il faut être en mesure de justifier chaque hypothèse de chiffre d'affaires et de coûts. Rien ne doit être laissé au hasard, sous peine de perdre toute crédibilité.
L'accompagnement d'un expert-comptable est un véritable atout. Il apporte la caution de sa profession et permet d'affiner les prévisions. Son regard externe est aussi précieux pour challenger le porteur de projet et l'aider à défendre son dossier.
Pour mettre toutes les chances de son côté, il faut d'abord respecter les critères d'éligibilité de chaque dispositif. Par exemple, le Prêt Création BPI nécessite 3 ans d'existence et un CA supérieur à 50K€. L'obtention d'un prêt d'honneur requiert en moyenne 2 mois de procédure et 2 passages en comité.
Soigner sa présentation est également essentiel. Un dossier clair, complet et bien structuré marque des points. Pour le crowdfunding, une vidéo de présentation de 2-3 minutes est souvent exigée. Pensez aussi à personnaliser vos échanges avec les financeurs.
Enfin, il faut savoir anticiper les délais d'instruction des demandes. 6 semaines en moyenne pour un prêt bancaire, 2 mois pour un prêt d'honneur. Tenir compte de ces délais permet d'éviter de se retrouver sous pression, voire en difficulté de trésorerie.
Définir une stratégie de financement équilibrée est donc clé pour maximiser ses chances de succès entrepreneurial. Chaque solution a ses spécificités à intégrer. Le recours à l'emprunt permet de maîtriser son capital mais dégrade la solvabilité. L'ouverture du capital apporte des fonds propres mais dilue le pouvoir.
Parmi les points de vigilance, le niveau d'endettement doit rester sous contrôle. Un ratio supérieur à 70% réduit dangereusement les marges de manœuvre. Autre piège à éviter : les demandes de financement dispersées. Au-delà de trois banques sollicitées, les chances d'obtention s'amenuisent.
A l'avenir, de nouvelles formes de financement devraient encore se développer. A l'image de l'ICO (Initial Coin Offering) qui permet de lever des fonds en cryptomonnaies. Ou des nouveaux instruments financiers hybrides entre dettes et fonds propres. De quoi offrir encore plus d'options aux entrepreneurs.
Face à ces enjeux, Audit&co se positionne comme un partenaire de confiance pour les créateurs d'entreprise d'Île-de-France. Avec son approche sur-mesure et sa expertise pluridisciplinaire, le cabinet vous accompagne à chaque étape de votre projet pour sécuriser vos financements. De l'élaboration d'un prévisionnel solide à la négociation avec vos partenaires financiers, son équipe vous apporte des solutions concrètes et adaptées. Un atout précieux pour concrétiser vos ambitions entrepreneuriales en toute sérénité.